Recruter en fonction des hard skills et soft skills

Soft skills & hard skillsk, de quoi s'agit-il exactement ?

Rappelons-le, les soft skills sont les compétences « adaptables » ou encore « humaines » du candidat. Il s’agit de sa personnalité, de son savoir-être, de son savoir-vivre. C’est ce qui va définir sa capacité à s’adapter à son poste et à pouvoir évoluer socialement au sein de l’entreprise. On peut noter l’esprit d’équipe, la motivation, la détermination… Les hard skills, quant à elles, représentent toutes les compétences acquises au cours de sa vie, de ses études, et de ses expériences. Il s’agit de compétences « techniques » dont ce candidat aura besoin pour évoluer à son poste.

Ces nouveaux critères poussent les recruteurs à s’intéresser d’avantage aux besoins essentiels pour un poste afin de bien cibler les personnes potentiellement adaptées pour les tâches à fournir. A ce jour, selon une étude menée par le cabinet de recrutement Robert Half, 52% des DRH valorisent autant les softs skills que les hard skills. Et pour cause, l’un ne va pas sans l’autre puisque la performance se base sur le mélange parfait des deux.

Concernant les hard skills, il s’agit là de capacités spécifiques à tous les métiers : la maitrise d’une langue ou d’un langage spécifique (programmation, web…), la maîtrise d’un secteur (community management, vente, rédaction…). Ce sont ces hard skills qui feront qu’un candidat répondra ou non, parfaitement à l’annonce. Cependant, il ne faut pas considérer une hard skill comme « pérenne ». En effet, pour ces dernières on parle d’obsolescence programmée : les compétences apprises et acquises il y a 10 ans ne sont peut-être plus d’actualité selon le secteur. Par exemple, dans le secteur de l’IT, une hard skill est estimée à 5 ans, par la suite, elle devient obsolète. Il ne faut pas oublier de faire évoluer ses hard skills au fur et à mesure que le temps avance. Elles s’opposent, en quelques sortes aux soft skills puisqu’en effet ces dernières sont des compétences liées à l’humain, aux valeurs, aux engagements… ce sont des traits de caractères ou des attitudes apprises en fonction du mode de vie du candidat, tandis que les hard skills sont directement liées aux connaissances.

La bonne combinaison d'un recrutement efficace.

Si les hard skills ont été en vogue ces dernières années, on note cependant que 97% des recruteurs disent tenir davantage compte des soft skills que des hard skills. Mais pourquoi ?

Selon Fabrice Coudray, directeur Robert Half « Les qualités de savoir-être prennent de plus en plus d’importance, parce que les entreprises ont besoin de personnes agiles, capables d’évoluer et de s'adapter aux changements, en même temps qu'aux problématiques du marché » 

En effet, les soft skills promettent l’adaptabilité du candidat à son futur poste. Ainsi, pour un recruteur ayant deux profils aux études similaires, les softs skills joueront un rôle non négligeable dans le recrutement de l’un d’entre eux. Si les hard skills sont facilement identifiables grâce à des essais ou des mises en situation, les soft skills sont plus compliquées à cerner. Ainsi, de nombreux tests ont été mis en place pour cerner la personnalité de chacun. On retrouve notamment 16 personnalités, dont les résultats figurent de plus en plus sur les CV des différents candidats, ou encore le test « Place des talents », mis en place grâce à la collaboration entre Altagile, éditeur de logiciel et l’IRP de Montréal. Cet outil détecte les aptitudes de chacun et les oriente vers les postes les plus adéquats par-rapport à leurs personnalités. Il existe aussi d’autres dispositifs visant à identifier l’intelligence émotionnelle, la communication, les réactions de la personne, afin de mieux la cibler.

De fait, les soft skills permettent à un profil de mettre en avant ses particularités. Et si 97% des recruteurs prennent davantage en compte ces fameuses soft skills, ce n’est pas pour rien. Un candidat avec beaucoup de soft skills, et peu de hard skills sera plus à même de s’adapter, d’apprendre grâce à sa curiosité, de développer des hard skills, et d’apporter une réelle plus-value à l’entreprise, tant en termes d’objectifs, de résultats qu’en termes d’intégration au sein de son nouvel environnement de travail, qu’un candidat ayant une liste remplie d’hard skills, mais incapable de savoir gérer un imprévu ou de faire face à un problème.

Une évolution à tous les niveaux

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