Quand l’opéra se fabrique à BURO Club
Quand l’opéra se fabrique à BURO Club Quand l’opéra se fabrique à BURO Club

Quand l’opéra se fabrique à BURO Club

Location de bureaux équipés
Le 25/01/2016

La Fabrique Opéra, vous connaissez ? C’est une association française qui a pour but d’initier de jeunes gens à l’art de l’opéra, en les impliquant dans sa fabrication complexe. Il y a environ deux ans, une antenne toulousaine a vu le jour, avec un petit coup de pouce du centre d’affaires BURO Club Toulouse Compans. Zoom sur une initiative brillante.

« Nous avons trouvé le concept de Fabrique Opéra très intéressant, alors nous sommes entrés en contact avec l’association afin de proposer le premier événement de ce genre à Toulouse, avec Carmen, de Georges Bizet », explique Jean-Claude Boussenat, chargé de production et porteur du projet.

L’organisme national, fondé en 2006 par le chef d’orchestre Patrick Souillot, coprésidé par le généticien Daniel Cohen et l’économiste Jacques Attali, a un double objectif. Celui de former des jeunes en les associant à la production d’un opéra, mais aussi celui d’ouvrir les portes de la scène lyrique au plus grand nombre, notamment grâce à des prix attractifs. Parti de Grenoble, ce concept a essaimé dans plusieurs villes telles qu’Annecy, Orléans, Marseille et désormais Toulouse.

Un QG pour faire avancer le projet

« Notre association, Fabrique Opéra Toulouse, est présidée par Chloé Nicolas-Grillard et compte dix personnes », complète Jean-Claude Boussenat. « Au départ, il y a deux ans, nous faisions nos réunions chez les uns et les autres. Mais ça devenait compliqué. Il nous a fallu chercher un bureau à louer pas très cher et fonctionnel. Nous nous sommes d’abord dirigés vers la mairie, sans succès », déplore Jean-Claude Boussenat.

« Nous avons alors contacté monsieur Quashie (gérant de BURO Club Toulouse Compans) pour voir si l’on pouvait s’entendre sur un partenariat. Il a tout de suite considéré notre demande », assure le chargé de production. « Cela fait un an que nous avons un bureau avec deux postes de travail pour notre chargée de communication et notre régisseur dans ce centre d’affaires, et ça nous a bien dépannés. C’est un univers calme, studieux et confortable, idéal pour travailler », commente-t-il.

De son côté, Arthur Frédéric Quashie est ravi d’avoir trouvé un terrain d’entente. « C’est super qu’on ait pu associer BURO Club à une telle initiative », réagit-il. « Nous mettons un espace à leur disposition à un prix un peu réduit, et en échange, ils nous font de la publicité et nous offrent des places pour Carmen à distribuer à nos clients », explique-t-il

400 personnes réunies pour réaliser Carmen

La Fabrique Opéra Toulouse prévoit de présenter son projet les 3, 4, 8 et 9 mai au Zénith de Toulouse. « Démocratiser l’opéra, c’est aussi envoyer les gens l’écouter là où ils ont l’habitude d’écouter d’autres musiques qu’ils affectionnent. C’est pourquoi nous avons choisi le Zénith et non un opéra, afin d’attirer les plus récalcitrants. De cette manière, nous espérons qu’ils auront envie de renouveler l’expérience. »

L’association collabore avec onze lycées professionnels dans lesquels elle a recruté des élèves spécialisés dans la confection de décors mais aussi dans l’esthétique, tels que des coiffeurs, maquilleurs ou encore posticheurs. Une école de commerce - la Toulouse Business School - ainsi que des étudiants en communication à la faculté se chargent de la publicité et de la communication. Quant au chœur, il est composé pour moitié d’amateurs, et quelques instruments à cordes seront confiés à des élèves sortant du conservatoire.

« En tout, nous avons réuni 400 personnes entre l’orchestre, les techniciens, le chœur, les solistes, etc. », détaille Jean-Claude Boussenat, pas peu fier de ce qui s’apparente déjà à une performance, avant même la montée sur scène.

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