I comme .... International
Développer ses affaires hors de France : voilà un challenge que beaucoup de TPE ou PME relèvent chaque année. D’autres en rêvent mais n’osent pas franchir le pas. Il est vrai que conquérir des parts de marchés en Europe ou ailleurs dans le monde est un pari parfois risqué et pour lequel il faut bien avoir conscience des risques. BURO Club, avec un réseau de plus de 300 centres d’affaires en Europe, Asie-Océanie, Afrique, et Amérique du Nord vous livre quelques astuces et recommandations afin que votre expérience à l’international soit gagnante.
Une question de langage
Cela peut paraître évident mais il est important de sélectionner vos premiers pays cibles … en fonction des compétences linguistiques présentes dans votre société ou que vous êtes prêt(e) à recruter. Evident ? Pas tant que cela. Prenons un pays comme la Belgique, souvent choisi par les entreprises françaises pour démarrer leur activité export sous prétexte que le français est pratiqué en Belgique. La Belgique possède sa propre culture et le français n’est qu’une langue pratiquée parmi d’autres : le français, le néerlandais et l’allemand sont les 3 langues officielles reconnues. De plus, parler anglais est une compétence demandée dans la majorité des postes. Ainsi, si vous souhaitez développer votre entreprise à Anvers, mieux vaut parler néerlandais. Pour vos produits ou services, il vous faudra prévoir une traduction à minima en 3 langues de votre site internet et votre documentation, sous peine de vous priver de cibler une partie de la population. Voilà un simple exemple proche de nos frontières, alors imaginons un peu plus loin….. Nous pensons souvent que l’anglais est le sésame pour les affaires internationales : c’est vrai…et faux à la fois. Vrai car c’est une langue pratiquée dans une grande majorité de pays pour se faire comprendre sur l’essentiel. Faux car votre interlocuteur non anglophone sera mille fois plus en confiance avec un de vos représentants parlant sa langue. Ainsi, mieux vaut parler un espagnol correct avec un mexicain qu’un anglais parfait : votre prospect saluera votre effort à parler sa langue et cela facilitera grandement un climat de confiance.
Question de culture
Développer vos affaires à l’étranger passe obligatoirement par un minimum de compréhension de la culture locale afin d’éviter de commettre des fautes parfois irréparables. Vous faites des affaires avec le Brésil ? Evitez de parler de football et encore moins d’un certain été 98 : vous avez de grandes chances de vexer votre contact dans un pays dans lequel le football est roi. Cette anecdote est réelle et vécue ! Vous testez votre produit à Tokyo ? Les pièges sont multiples face à la riche culture japonaise. Vous pourrez avoir des rendez-vous à des heures tardives et mieux vaut les accepter : les amplitudes horaires des entreprises japonaises sont souvent plus grandes qu’en Europe et il est habituel de travailler plus de 12h par jour. Un fois votre rendez-vous fixé, quelques règles de base sont essentielles : ne pas fixer dans les yeux votre interlocuteur sur une longue période (cela pourrait être apparenté à une confrontation hostile), être à l’heure et même 10 minutes en avance (la légendaire ponctualité japonaise), favoriser un premier contact par une inclinaison du corps au détriment d’une poignée de mains, ou bien encore présenter votre carte de visite à 2 mains avec un verso en japonais sont quelques « essentiels ». Il en existe bien d’autres à respecter dans ce magnifique pays pour lequel nous vous recommandons fortement d’être accompagné par un expert local.
Un marché pour vous ?
Outre les questions de langage et de culture, il est crucial de se poser une question clé : mes produits ou mes services vont-ils apporter quelque chose d’innovant sur ce marché ? Y a-t-il un potentiel ? Devrais-je adapter mon produit aux spécificités locales ? Afin de répondre à toutes ces questions, vous développerez, bien entendu, toutes les études de marchés propres à votre secteur d’activité. Mais il y a d’autres moyens, souvent moins onéreux, de vous apporter un éclairage supplémentaire. Un bon moyen est de séjourner quelques jours dans le pays cible pour …… observer et « sentir » les choses : on l’oublie souvent mais le ressenti est une étape clé pour tester la potentialité d’un marché. Vous voulez avoir une idée de la prestation de vos concurrents : rien ne vaut une visite mystère en magasin ou bien tout simplement se renseigner localement sur leurs points forts et points faibles. Cette démarche sera bien plus payante qu’un simple balayage des forces en présence sur Internet. Une autre astuce consiste à participer, en simple visiteur, aux salons professionnels organisés dans le pays et dans votre secteur d’activité : vous y glanerez de précieuses informations sur les tendances les plus fraîches, celles qu’on ne trouve que dans la vie réelle !
Trouver le bon relais
Une fois toutes les questions précédentes abordées et traitées, il vous faudra forcément trouver sur place le bon relais pour gagner du temps. L’équation principale à laquelle vous serez confronté est le rapport entre le temps passé à chercher (et trouver) les bons relais et le coût de ces recherches. Cette démarche ressemble un peu à celle que vous pourriez avoir dans un pays lors de vos vacances : vaut-il mieux prendre un guide pour visiter les fameuses chutes de Salto Angel au Vénézuela ou tenter l’aventure tout seul ? Dans le premier cas, vous investirez un peu d’argent pour avoir (normalement) la certitude d’avoir un parcours balisé et sans mauvaise surprise, quitte à faire du standard. Dans le second cas, vous pourriez avoir votre propre expérience, bonne comme …mauvaise. Chez BURO Club, nous vous conseillons vivement la première option, celle qui vous permet de compter sur une expertise locale. A ce titre, nos centres d’affaires dans le monde sont de véritables relais dans lesquels vous pourrez être mis en connexion avec des experts locaux (traducteurs, banques, agents commerciaux). Par exemple, nos partenaires BURO Club à Hong Kong peuvent vous proposer une mise en relation avec des conseils en création d’entreprise sur place : pratique pour gagner du temps.
Quid de la réglementation ?
La réglementation en vigueur dans le pays est un point clé. Sans une connaissance fine des lois locales, point d’international. Que ce soit pour la constitution même de votre société dans le pays concerné, pour l’ouverture d’un compte bancaire ou bien encore le droit du travail, il sera impératif de vous faire accompagner par un cabinet d’avocat local et/ou international. Des exemples de pièges à éviter ? Bien vérifier les points suivants : pouvez-vous posséder 100% du capital de votre filiale locale ou bien devez-vous consentir d’ouvrir votre capital à un partenaire local ? Pouvez-vous rapatrier vos bénéfices et/ou votre capital ? Si oui, à quelles conditions ? Y a-t-il des restrictions d’embauche pour des salariés expatriés ? Quelles sont les modalités de visa de résidence dans le pays (durée, conditions…) ? Quel est le système fiscal ? Par exemple, si vous voulez travailler à Singapour, assurez-vous bien d’avoir un permis de travail en adéquation avec votre situation car il en existe de plusieurs sortes (comme le Personalised Emloyment Pass ou bien l’Employment Pass Eligibility Certificate) et certains ne donnent pas droit au rapprochement familial : un point important si vous avez décidé de venir en famille !
Quid de l’hébergement professionnel ?
Une fois votre décision prise d’attaquer un marché international, il vous faudra y avoir une présence professionnelle, directement ou pas. A ce stade, nous vous recommandons des solutions agiles et économiques, au moins au départ. La domiciliation de votre entreprise en centre d’affaires est une solution pertinente : elle vous permet d’avoir votre siège social à une adresse professionnelle et reconnue par le marché local. Par exemple, si vous souhaitez vous installer chez nos cousins Canadiens, posséder un siège social dans le centre d’affaires Partner BURO Club Montréal situé sur la célèbre Metcalfe Street sera excellent pour votre image. Cette solution de bureau virtuel vous permet de vous développer sans pour autant louer des bureaux fixes. Votre activité évolue et vous avez besoin de bureaux ? Ne vous précipitez pas forcément sur une solution dite classique (équivalent du bail 3.6.9 en France) car elle est souvent consommatrice de cash (dépôt de garantie, travaux, achat de mobilier, abonnement internet, …). Privilégiez les espaces de travail en mode « flex office » et déjà entièrement équipés. BURO Club en propose plus de 300 dans le monde, dans des villes comme Tokyo, Miami, Londres ou encore Sidney. Vous pourrez changer la durée de location selon votre développement ou encore agrandir votre configuration de travail selon le nombre de collaborateurs.
En conclusion (mais vous le saviez déjà !): développer ses affaires à l’international peut être autant stimulant que…..périlleux ! Il s’agira de changer un peu (ou beaucoup !) son « disque dur » et penser « out of the box ».! Enjoy Your Business..... y compris hors de nos frontières.