Aujourd'hui, c'est la journée internationale des droits des Femmes !

On approche du 8 mars quand…

Vous avez commencé à voir d’intéressantes promotions sur le dernier aspirateur qui ne perd pas l’aspiration, sur des bouquets de roses ou des réductions sur une formule coupe + couleurs chez ce coiffeur au coin de la rue, et la Saint Valentin est passée ? C’est très probablement le signe que la journée des droits des Femmes approche.

Si la plupart des équipes marketing pensent la moitié de la population de notre planète comme ils pensent à un stéréotype de consommatrices superficielles, c’est non seulement parce que tristement, ça marche, mais aussi parce qu’ils n’ont pas compris le sens véritable du 8 mars, ou qu’un refus de le comprendre s’opère.

Car non, le 8 mars n’est pas le jour de l’année où vous devez faire attention aux femmes de votre entourage en leur offrant des fleurs, ou un nouveau fer à repasser, car pour commencer, et idéalement, il faudrait faire attention à votre entourage tout au long de l’année.

Le 8 mars est une journée de lutte parmi tant d’autres pour l’égalité du droit entre les Femmes et les Hommes, et le respect de ces derniers. N’en déplaise à certains et certaines, les Femmes ont et doivent presque toujours -il existe bien sûr, comme partout, des exceptions- fournir davantage d’efforts que leurs comparses du « sexe fort ».

Alors qu’être une femme, c’est facile…

Les exemples de discrimination ne manquent pas et pourraient probablement se vérifier si vous êtes vous-même une femme, ou si vous posez la question à une femme de votre entourage. Demande-t-on en par exemple à un Homme s’ils souhaitent fonder une famille lors des entretiens d’embauche (ce qui par ailleurs, est interdit par le Code du Travail, les questions devant porter sur les capacités des candidats à occuper ou non un poste) ?

Combien de fois un Homme entendra-t-il de sa vie qu’il est hystérique, s’il s’affirme, ou de retourner au garage (nous avons la chance d’avoir la variante cuisine qui a au moins l’avantage d’être à proximité de petits en-cas), s’il a le malheur de parler d’un sujet réputé féminin ?

Comment considérer que beaucoup de métiers dits « de service », qui étaient considérés comme « essentiels » pendant le début de la crise sanitaire, sont principalement féminin (femmes de ménage, aides à domiciles, soignantes, travailleuses sociales) et moins bien considérés, voir plus précaires ?

Doit-on parler des discriminations subies dans le secteur de la santé, dont de mauvais traitements ont été administrés à suffisamment de femmes pour que le Haut Conseil de l’Égalité Entre les Femmes et les Hommes doive se pencher sur les secteurs de l’obstétrique et la gynécologie pour publier un rapport en 2018 afin de reconnaître et prévenir les violences dans ce cadre ? Mais, si l’on commence à se pencher sur les violences et agressions, malheureusement, l’on en sort plus.

En conclusion…

Les exemples ne manquent pas, pour peu que l’on veuille se pencher sur cette question. C’est pour cette raison que le 8 mars existe : Afin de mettre en lumière ces malheureuses violences du quotidien qui sont autant de problèmes à régler, jusqu’à ce qu’un jour, avec des efforts, de la constance et un peu de chance, nos descendants puissent lire des articles sur notre époque, et nous rire au visage, à raison, pour avoir laissé traîner de telles injustices.

A cette occasion, chez BURO Club Lyon Villeurbanne, nous n’offrirons pas de roses à nos collaboratrices ou clientes, mais le même respect et la même convivialité dont nous faisons part chaque jour durant à tous nos clients, sans exception !